Amis des Archives de Franche-Comté
  • Association
  • Publications
  • Conférences
  • Paléographie
  • Photos/Album
  • Liens
  • Contact




  • Los Angeles

    We had the best time playing at Venice Beach!

    New York

    The atmosphere in New York is lorem ipsum.

    Chicago

    ----------------------------------->

     

     Programme des conférences AAFC depuis 2003 à ce jour


      Faire défiler la page pour visualiser les différentes conférencesdes Amis des Archives de Franche-Comté :
    de la plus récente en haut à la plus ancienne en bas de page.

     

    arabesque_200 

    Les vins princiers dans le vignoble jurassien - XIVe-XVe siècles

    Le 8 novembre 2023, de 10 heures à 11 heures, conférence de M. Pierre GRESSER au Centre Pierre Mendès-France, 3 rue Beauregard

    À propos de son ouvrage :

    Les vins de mondit seigneur
    Les vins des ducs-comtes de Bourgogne dans le Vignoble jurassien à la fin du Moyen Âge

    Cultivée en Franche-Comté dès l'époque gallo-romaine, la vigne a connu un important développement surtout à partir des XIII-XVe siècles et en particulier dans le Vignoble, micro-région du Jura souvent confondue avec le Revermont. Parmi tous les propriétaires viticoles, les comtes de Bourgogne y tenaient une place à part.
    Cet ouvrage, fondé sur le dépouillement de la comptabilité des propriétés princières conservées aux Archives départementales de la Côte-d'Or, a pour but de retracer l'histoire des vins comtaux produits depuis la région de Salins jusqu'à Montmorot. Après un rappel des cadres naturels et des propriétaires hors pair qui s'y trouvaient implantés, les vins sont décrits sous toutes leurs formes, sans oublier les contenants dans lesquels ils étaient stockés et transportés. Il s'agissait d'un produit recherché que les comtes consommèrent, donnèrent mais surtout vendirent. À cette triple utilisation il convient d'en ajouter d'autres, plus inattendues, sans oublier le rôle que le vin jouait dans l'office divin. La richesse de l'iconographie permet de pénétrer dans le contexte médiéval et de découvrir la beauté des paysages. En outre elle englobe un patrimoine témoin d'un passé trop souvent méconnu.


    arabesque_200

    Les voies à ornières jurassiennes - Approche historique et archéologique
    le 22 mars 2023, à 15 heures aux Archives départementales du Doubs à Besançon, par Nicole DESBRIÈRES

    Sujet complexe qui a fait l’objet de nombreuses controverses portant en particulier sur l’âge de ces voies qui varie , selon les auteurs, érudits, historiens ou archéologues, de l’Âge du Fer au Moyen-âge en passant par la période romaine.
    Sans prétendre résoudre cette question, après avoir décrit ces voies à partir d’exemples, j’aborderai et discuterai les principales thèses en présence : la thèse de l’origine celtique de ces voies, et celle de leur origine médiévale, ce à partir des itinéraires auxquels elles appartiennent, de l’écartement variable des ornières, des véhicules et attelages les parcourant, de la ferrure des chevaux… Enfin, je présenterai les résultats des prospections approfondies faites sur une importante voie à ornières suisse qui apportent des éléments éclairant ce problème de datation.

    [Affiche]

    arabesque_200

    Le Haut-Doubs au XVIIe siècle
    le 20 janvier 2023 à 15 heures aux Archives départementales du Doubs, par Christian MONNERET

    Sera d’abord défini dans ses limites géographiques le « Haut-Doubs » tel qu’on l’entend au XVIIe siècle en le mettant en perspective avec le Haut-Doubs tel qu’il est compris actuellement. À travers différentes cartes anciennes et modernes les seigneuries qui maillent le territoire donneront le cadre où vivaient les habitants.

    La suite permettra d’aller à la rencontre de ces habitants à travers les différents âges de la vie en mettant en évidence un certain nombre de coutumes propres à la région.

    Le Haut-Doubs a été frappé par les calamités qui ont dévasté la Franche-Comté, guerres et épidémies seront évoquées à travers quelques exemples.

    Une violence plus ordinaire, celle que l’on découvre en parcourant les archives judiciaires, permettra en même temps de découvrir le fonctionnement de la justice en tant de paix et quelques aspects de la vie quotidienne.

     

    arabesque_200

    La petite histoire de notre calendrier
    le 4 janvier 2023 , par Jean-Paul Parisot, au Centre Pierre Mendes France à Besançon

    [En savoir plus]   

    arabesque_200

    La percée de La Faucille - Histoire d’une vieille idée
    le 18 novembre 2022 aux Archives départementales du Doubs, par Marc FORESTIER

    Pour franchir la chaîne du Jura, les passages propices au roulage étaient peu nombreux. Ces points stratégiques pour le commerce et la défense donnaient lieu à concurrence.  Le col de la Faucille se situe sur le tracé le plus direct de Paris à Genève.  Son handicap d’une altitude plus élevée et de versants escarpés fait germer dès le XVIIIe siècle l’idée d’un tunnel routier entre la vallée de la Valserine et le Pays de Gex, pour s’affranchir de l’encombrement des neiges. Plusieurs projets sont élaborés dans la première moitié du XIXe siècle.

    Vers la fin du siècle, le débat des liaisons ferroviaires internationales fait surgir un projet de tunnel de Saint-Claude au Pays de Gex sur l’axe Paris-Milan.

    Marc FORESTIER présentera les projets successifs, à travers une galerie de portraits des protagonistes d’un débat récurrent, qui s’est encore invité dans la campagne des élections départementales du Jura en 2021.

    Il exposera en conclusion les raisons pour lesquelles aucun de ces projets n’a abouti.

    arabesque_200

    Quand un archiviste fait le tour du monde
    le 4 février 2022 aux Archives départementales du Doubs, par Jérémie FISCHER

    Conférence présentée par Jérémie Fischer, archiviste municipal pendant neuf ans, partit en 2019 pour un périple de 15 mois autour du monde avant de devenir écrivain-biographe et conférencier. La conférence propose un tour du monde des documents d’archives découverts pendant son voyage. Elle nous emmènera au Cambodge, au Vietnam, aux EtatsUnis, au Canada, en Argentine, au Chili, en Nouvelle-Zélande et en Australie, et nous plongera dans des sources variées concernant l’histoire mondiale des XIXe et XXe siècles. Ces archives militaires, civiles, administratives ou culturelles constituent autant de témoignages qui nous permettront de nous interroger sur la fonction mémorielle des archives, de leur production à leur collecte, en passant par leur classement, leur conservation et leur valorisation La conférence sera suivie d’un échange avec le public et d’une séance de vente/dédicace de l’ouvrage Journal d’un autostoppeur sur les routes du Monde (50 €).
    Pour plus de renseignements sur la conférence et le livre consultez www.desracinesalapage.fr

    arabesque_200

    Les délits forestiers dans le comté de Bourgogne au XIVe siècle
    31 janvier 2020 aux Archives départementales du Doubs à Besançon, par Pierre Gresser :

    Grace à la comptabilité de la gruerie (office créé sous le duc-comte Eudes IV, 1330-1349) pour administrer et gérer les eaux et forêts domaniales, il est possible de connaître relativement bien les braconniers forestiers et leurs délits. Entre 1353 et 1382 c’est environ 3000 fautes qui furent commises dans les bois, le nombre exact étant impossible à calculer à cause du silence parfois de la documentation sur la nature des causes jugées. Dans la très grande majorité des cas il s’agit de bois volé. En dehors du chêne, les autres essences sont rarement citées. De même nous ignorons presque tout des moyens utilisés pour couper les arbres puis les transporter, ainsi que leur utilisation.

    Parmi les autres infractions, le pesnaige et la paisson (porcs se nourrissant des glands l’automne) sont rares, la chasse illicite réduite à quelques cas, l’incendie des forêts exceptionnel. D’autres fautes ponctuelles rompent la monotonie des renseignements.

    Avec le « pesnaige » (redevance perçue sur les porcs l’automne se nourrissant des glands et des faînes) et la pêche des étangs, les délits commis dans les forêts princières furent un des trois postes majeurs des recettes de la gruerie.

    arabesque_200

    Fouilles achéologiques de l'ilôt Pasteur de Besançon
    29 novembre 2019 aux Archives départementales du Doubs à Besançon.
    P
    ar Claudine Munier : Archéologue, Direction Patrimoine historique/Service commun d'Archéologie Préventive de la ville de Besançon.

    La fouille archéologique à la ZAC Pasteur, réalisée en 2010 et en 2011 par le service d’archéologie préventive de la ville Besançon en collaboration avec l’Inrap, a couvert près de 4000 m². Des occupations datées du Ier siècle apr. J.-C. à aujourd’hui, qui totalisent près de 7 m d’épaisseur stratigraphique, illustrent l’évolution du quartier :

    • une rue desservant des habitations abritant commerces et artisanats sont construites au début du Ier siècle après remblaiement de ce secteur humide ;
    • déserté au cours du IVe siècle, cet espace est réoccupé par un petit cimetière à l’époque carolingienne ;
    • au XIVe siècle un bâtiment, dont la façade est encore en élévation rue du Loup pourrait correspondre à la Vicomté ;
    • construit à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle, l’hôtel de la Balme abrite l’Intendance au XVIIIe siècle.

    Une exposition au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon  présentera les résultats de cette fouille du 19 juin 2020 au 4 janvier 2021.

    arabesque_200

     L’immigration en Franche-Comté d’hier à aujourd’hui
    7 décembre 2018 aux Archichives départementales du Doubs à Besançon.
    Par Stéphane  Kronenberger : Historien spécialiste de l’immigration, Aix-Marseille Université Laboratoire Temps, Espaces, Langages, Europe Méridionale Méditerranée (TELEMME).

    La Franche-Comté est une contrée frontalière de la Suisse et de l’empire allemand, lors de la période d’Annexion de l’Alsace-Lorraine, qui en raison des besoins de main-d’œuvre de son agriculture, de son industrie et aujourd’hui de son secteur des services se trouve comprise dans la France de l’immigration, que les historiens situent traditionnellement à l’Est d’une ligne Le Havre Marseille. Depuis le XIXe siècle, des flux migratoires divers, en terme de provenance comme de qualification, ont en effet irrigué la région, et les rapports entretenus par ces étrangers avec l’opinion ont par ailleurs variés en fonction de la conjoncture politique et économique. C’est à travers cet intéressant prisme migratoire, trop souvent négligé, que je vous propose d’approfondir votre connaissance de l’histoire comtoise, dont les hommes et les femmes venus d’ailleurs constituent, sur la longue durée, une composante essentielle.

    arabesque_200

    Les traumatismes neuropsychiques des soldats de la Grande Guerre. L’exemple du centre neurologique de Besançon
    le 23 mars 2018 aux Archives départementales à Besançon, par Laurent Tatu, enseignant-chercheur à l’UFR de :
    Les psychonévroses des combattants confrontés à la violence inouïe de la Grande Guerre ont pris des expressions diverses : camptocormie, faisant inexorablement se pencher les soldats en avant; tremblements persistants interdisant toute activité; surdi-mutité détruisant le rapport au monde; états confusionnels ou amnésiques…
    D’emblée, face à ces blessés sans blessure visible, les médecins sont soupçonneux : ne serait-on pas en présence de simulateurs qui tentent de se soustraire à leur devoir patriotique ? Afin de les confondre, certains médecins n’hésitent pas à recourir, parmi d’autres "thérapies", à des traitements électriques agressifs et particulièrement douloureux, décrits par les soldats comme une véritable torture.
    Le centre neurologique de guerre de la 7e région organisé autour des hôpitaux militaires de Besançon et Salins-les-Bains a été le théâtre actif de ce type de prise en charge. Le neurologue Gustave Roussy, dans les suites de son collègue Clovis Vincent créateur du "torpillage" électrique, développe, lui aussi, une "psychothérapie faradique" particulièrement douloureuse.
    L'exploration des archives locales et nationales permet de connaître le fonctionnement de ce centre neurologique et des excès liés à ce "traitement". Gustave Roussy pratique activement la collusion médico-militaire n'hésitant pas à dénoncer comme simulateurs ces malades pourtant bien réels. La médiatisation du conseil de guerre de Besançon de janvier 1918 marque le début du déclin de ces prises en charge agressives. Jusqu'au 11 novembre 1918, Gustave Roussy, isolé à l'hôpital neurologique du fort Saint-André de Salins-les-Bains, continue cependant à développer ses théories erronées sur les névroses de guerre.

    arabesque_200

    Le climat en Franche-Comté au Moyen Âge

    le 24 novembre 2017 aux Archives départementales de Besançon, par Pierre Gresser :
    En 1967, dans sa magistrale Histoire du climat depuis l’an mil, Emmanuel Le Roy Ladurie démontra comment le climat devait être objet d’étude de la part des historiens. Depuis, nombreux sont les travau qui sont parus sur ce thème, facteur majeur de l’histoire humaine. C’est dans cet esprit qu’a été publiée une Histoire du climat en Franche-Comté du Quaternaire à nos jours en 2015.
     

    La conférence a pour but de montrer la diversité des disciplines qui participent à la connaissance du climat au Moyen Âge. Désormais il est possible d’en retracer l’évolution avec de plus en plus de précision et de montrer comment la période médiévale fut témoin d’un changement fondamental : le passage de l’Optimum Climatique Médiéval (XIe – XIIIe siècle) au Petit Âge Glaciaire (XIVe-1850-1860). Mais il est évident que les gens du Moyen Âge n’eurent pas conscience de tels changements et vécurent sous la dépendance de la météorologie, au sujet de laquelle les sources abondent à partir des XIVe et XVe siècles.

    arabesque_200

    L'université populaire de Besançon, 1900-1908
    le 31 mars 2017aux Archives départementales du Doubs, par Gisèle David
    :
    Sous l'intitulé d'Enseignement Supérieur pour tous, une université populaire a été crée à Besançon en 1900. Elle s'inscrit alors dans ce grand mouvement éducatif des universités populaires qui, dans toute la France, grâce à la coopération d'instituteurs, de professeurs, de médecins, vise à rapprocher par l'attrait d'un supplément d'instruction et d'éducation, le monde ouvrier et ceux que l'on a alors définis par le qualificatif nouveau d'intellectuels. Pendant huit ans, dans un contexte politique et social dense, cette association bisontine a eu pour but de rendre attractive une culture à laquelle un grand nombre n'avait pu jusqu'alors avoir accès. Ce sont les conditions de sa formation, ses activités éducatives et de loisirs, ses enthousiasmes et ses difficultés que nous vous proposons de vous présenter.


    arabesque_200 

    La détention des « prisonniers de famille » en  Franche-Comté au XVIIIe siècle

    le 18 novembre 2016 , aux Archives départementales du Doubs,  par Jeanne-Marie Jandeaux archiviste paléographe:
    Au XVIIIe s., les « bonnes familles » ont la possibilité de faire détenir l’un de leurs parents au motif que son comportement menace leur honneur. Dans tout le royaume, une masse obscure de prisonniers incarcérés à la demande de leur famille par lettre de cachet subsiste ainsi en dehors du monde, dans des lieux de détention aussi divers que variés. En Franche-Comté, ceux qu’on appelle les « correctionnaires », sont enfermés à l’hôpital de Bellevaux à Besançon, dans des maisons religieuses et plus rarement dans des prisons d’État, comme le Fort de Joux. Nombreuses sont également les familles comtoises qui choisissent des lieux d’incarcération en dehors des frontières de la province, par exemple l’hôpital de Bicêtre à Paris ou encore le monastère de Maréville en Lorraine spécialisé dans l’accueil des aliénés. Les dossiers de lettres de cachet jettent une lumière crue et précise sur les conditions de vie du détenu dont la subsistance est assurée par la pension que ses parents consentent à payer. A la veille de la Révolution des centaines de prisonniers attendent encore le rappel de leur famille ou l’indulgence de l’administration royale pour retrouver la liberté.

    arabesque_200

    Le chartrier d’Arlay 
    le 7 mai 2016 à Montmorot aux Archives départementales du Jura,
    par Patricia Guyard  directrice des Archives départementales du Jura :
    Le chartrier d’Arlay, auréolé de la gloire chevaleresque des Chalon, magnifié du titre d’Archives historiques et du statut de Trésor national, est nimbé du mystère qui entoure les archives en mains privées et que confère une histoire méconnue, voire légendaire. Puisant ses racines au XIIIe s., le chartrier n’est pas clos. Il a été alimenté par les archives des membres de la branche directe d’Arlay qui s’allia aux princes d’Orange au XIVe s. auxquels elle succéda, et qui recueillit l’héritage de la branche d’Auxerre en 1492, puis par celles des princes qui leur succédèrent : les Nassau, qui donnèrent un roi à l’Angleterre, les Isenghien, les Arenberg, les marquis de Voguë et aujourd’hui la famille comtale de Laguiche. Quoique très volumineux, le fonds ancien de ce chartrier, en réalité un assemblage de nombreux fonds réalisé jusqu’au XIXe siècle, est une partie démembrée du chartrier princier et international de la Maison de Chalon.

    Patricia Guyard précisera le contenu, l’accroissement, les scissions et la recomposition de ce chartrier de Chalon afin que soient saisis les liens entre les documents conservés aux Archives du Doubs et ceux d’Arlay ; ce faisant, elle rappellera les principaux travaux de classement et de microfilmage entrepris depuis le XIXesiècle et évoquera le rôle des archives d’Arlay dans la défense des propriétés comtoises du prince et duc Pierre d’Arenberg à la Restauration.

    arabesque_200

    Les médaillés de Sainte-Hélène en Franche-Comté 
    le 4 mars 2016 aux Archives départementales du Doubs, par J.M. Thiébaud et G. Tissot-Robbe :

    Parmi nos ancêtres, certains, se sont battus au sein des armées de la Révolution, du Consulat et de l'Empire, de 1792 à 1815. Certains de ces militaires, encore vivants en 1857, ont reçu la médaille de Sainte-Hélène pour laquelle Napoléon 1er avait laissé un legs important en rédigeant son testament. Chaque village, chaque famille comtoise a donné son contingent d'hommes et les dossiers des médaillés nous livrent des informations sur leurs origines, leurs carrières militaires, les campagnes auxquelles ils ont participé (Espagne, Russie, Allemagne, France), les autres décorations qu'ils ont reçues et surtout ce qu'ils sont devenus lors de leur retour à la vie civile (parfois avec les graves séquelles de leurs blessures).

    Pour rendre cette approche encore plus concrète, des renseignements de généalogie ascendante et descendante permettent de resituer un ou plusieurs de ces anciens soldats (nos ancêtres directs mais aussi oncles, cousins, etc.), témoins de grandes épopées dans la saga de nos familles en ces périodes troublées.

    arabesque_200

     Philibert de Chalon, un prince franc-comtois, généalogie et armoiries d'une illustre famille
    le 11 décembre 2015 aux Archives départementales du Doubs, par J.M. Thiébaud : Son origine, se liens avec les familles régnantes européennes, ses ascendants et une approche des différentes branches de la maison des Chalon Chalon-Arlay, Chalon-Orange, etc.  à travers les siècles.

    arabesque_200

    Les origines des abbayes de Gigny et Baume, un feuilleton historique 
    le 20 mars 2015 aux Archives départementales du Doubs, par G. Moyse et R. Locatelli : 

    Gigny et Baume-les-Messieurs sont deux abbayes jurassiennes renommées pour leur patrimoine historique ou géographique (la reculée de Baume) et par leur rôle dans la fondation de l'abbaye de Cluny (909/910). Mais la documentation qui concerne leurs origines s'avèrent à la fois lacunaire (rien pour la période 974-1076) et disparate (sources diplomatiques, hagiographiques et archéologiques), si bien qu'elle s'est prêtée à de multiples hypothèses souvent partisanes et plus ou moins fantaisistes ou plausibles selon les auteurs et selon les siècles. Ainsi, les premières de ces interprétations, échafaudées dès le Xe siècle dans les milieux clunisiens, valorisaient sciemment Baume au détriment de Gigny, comme en témoigne le prétendu rôle de l'abbé Gunzon dans la construction de l'abbatiale de Cluny III ; elles obligent donc l'historien à reconsidérer cette histoire des origines. La conférence cherchera à montrer comment un examen attentif des sources écrites, du contexte général et régional et de l'apport archéologique récent, peut apporter un éclairage plus impartial des premiers siècles de Gigny et Baume (IXe-XIe siècles).

    arabesque_200

    Entre rébellion et obéissance. L’espace politique comtois face au duc Philippe le Hardi
    le 28 novembre 2014 aux Archives départementales du Doubs,
    par Michelle Bubenicek, archiviste paléographe, spécialiste d'histoire politique et sociale, professeur d'histoire du Moyen Age à l'université de Franche-Comté.
    Dans une perspective d’histoire politique renouvelée, l’on se propose de cerner la nature précise du pouvoir du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, devenu en 1384 maître du comté de Bourgogne ou Franche-Comté, en mettant l’accent sur la réception ménagée à ce pouvoir « français » par les sujets comtois, principalement les communautés d’habitants et les sujets nobles.
    L’analyse d’un certain nombre d’affaires emblématiques,  dont un très beau procès pour « lèse-majesté ducale »,  permet alors de mesurer pleinement la nature de cette réception et de poser la question de la construction de la sujétion. 

    Confronté à la rébellion et à des pôles de résistance multiples, le duc de Bourgogne parvint-il, en définitive, à mettre en place une autorité - une souveraineté en place une autorité - une "souveraineté" efficace ?

    arabesque_200

    Les vins princiers dans le Vignoble jurassien à la fin du Moyen Âge
    le
    14 mars 2014 aux Archives départementales du Doubs, par Pierre Gresser, Professeur honoraire des Universités :

    Parmi toutes les contrées viticoles de Franche-Comté aux XIVe et XVe siècles, le Vignoble était indubitablement la première. Par ce toponyme il faut entendre la région qui s’étend depuis les environs de Mouchard et de Salins, jusqu’à Lons-le-Saunier, et qui trop souvent se trouve confondue avec le Revermont commençant au sud de cette dernière ville.
    Grâce à une très abondante documentation conservée à Dijon, il est possible de connaître les vignes et les vins des comtes de Bourgogne. La conférence portera sur la présentation du paysage viticole, la consommation des vins et leur appréciation qualitative.

    arabesque_200

    L'architecte dolois Anatoile Amoudru (1739-1812) ou les bois devenus pierres
    le 6 décembre 2013 aux Archives départementales du Doubs, par Jean-Louis Langrognet, conservateur des antiquités et objets d'art de la Haute-Saône :
    Une activité féconde consacrée durant vingt ans (1770-1790) à la construction des églises, presbytères, fontaines, ponts, etc., financés par la vente du quart en réserve des bois communaux.

    arabesque_200

    Pas de bois, pas de sel. Gestion forestière et approvisionnement en bois des salines de Salins au XVIe s., 
    le 11 mai 2013 aux Archives départementales du Doubs, par Paricia Guyard, directrice des Arch. dép. du Jura :
    Dans le contexte politique et économique général de la Franche-Comté sous le règne des Habsbourg au XVIe s., seront présentés les grands traits de la gestion de la forêt domaniale, seigneuriale et communale, dans un cercle de 20 km environ de rayon autour de Salins, pour alimenter en bois de chauffage les deux salines concurrentes et complémentaires implantées à Salins pour bouillir et recueillir le sel de leurs sources salées.
    On verra comment cet usage industriel fut si puissant qu'il imposa des types spécifiques d'exploitation, et qu'il induisit une économie lucrative du transport du bois dans de nombreuses localités ; il a toujours dû cependant laisser une place aux usages non moins cruciaux au bois de chauffage et de construction pour des milliers d'habitants, et aux usages de la vie rurale. La nécessité absolue des deux usines de s'approvisionner continuellement et massivement en bois et de se garantir la ressource, non seulement les obligea à se disputer la ressource forestière, souvent par des stratégies financières, mais aussi à élaborer des réformes forestières, les prémices de sylviculture et d'aménagement forestier, et enfin les bases de la législation forestière comtoise de la fin du XVIe s et du début du XVIIe s.
     Ces thèmes seront illustrés d'exemples tirés de textes d'archives du XVIe s. concernant des localités proches de Salins et édités dans l'ouvrage Les forêts des salines,. Gestion forestière et approvisionnement en bois des salines de Salins.

    arabesque_200

    Les corps francs de 1814 et 1815 en Franche-Comté 
    le 7 décembre 2012 aux Archives départementales du Doubs, par Jean-Marie Thiébaud
    :
    L’histoire de ces corps francs, c’est tout un pan de la vie de nos ancêtres comtois, sortis de l’obscurité et de l’oubli dans lesquels ils s’étaient volontairement retranchés pour échapper à la vengeance des Bourbons et des autorités nouvelles. Une histoire d’autant plus intéressante qu’aucune étude d’envergure n’avait jusqu’à ce jour été réalisée à l’échelle de la France entière. Quant aux livres d’histoire comtoise, ils n’offraient guère de renseignements sur les épisodes de cette période troublée à la jonction de l’Empire et de la Restauration.

    arabesque_200

    Jeanne d'Arc, sainte ou sorcière, patriote ou nationaliste, voire illustre bâtarde ou roublarde ?
    le 16 mars 2012
    aux Archives départementales du Doubs, par René Locatelli :
    Se fondant sur les dernières recherches historiques, l'exposé essaiera de retracer objectivement l'épopée de Jeanne d'Arc, de suivre son destin posthume jusqu'à sa canonisation en 1920 et son actuelle récupération politique ; il incitera ainsi les auditeurs à réviser un chapitre d'histoire  supposé bien connu, mais trop souvent mal interprété.

    arabesque_200

    Les chartes de franchises du comté de Bourgogne aux XIIIe, XIVe et XVes.
    le 26 mars 2011 aux Archives départementales du Doubs, par Gisèle David :

        -    Dans une première partie, après et une évocation de ce que pouvait être la sujétion des populations face au pouvoir seigneurial avant l'octroi des chartes et une définition de la charte de franchises seront présentées les grandes familles seigneuriales qui ont accordé des franchises et les communautés urbaines ou rurales qui en ont bénéficié. 
    -    Une deuxième partie sera consacrée à un essai de typologie des chartes et aux différentes causes qui, au fil de ces trois siècles, ont incité les seigneurs à cette politique d'affranchissement. 
    -    Enfin l'évaluation des avantages de ces affranchissements sera abordée à travers l'étude de certaines clauses contenues dans les chartes concernant la liberté personnelle et le droit des biens meubles et immeubles. 
    -    En conclusion, quels sources et différents supports des textes disposons-nous aujourd'hui pour l'étude de ces documents ?

    arabesque_200

    La naissance des armoiries en Franche-Comté : les écus des plus anciennes familles de notre province. Comment les reconnaître ?
    le 21 novembre 2009  au Centre Pierre Mendes France – Besançon, par Jean-Marie Thiébaud :
    Quand les armoiries sont-elles nées en Europe et, plus précisément, en Franche-Comté ? 
    Présentation illustrée précédée d'un bref rappel des règles de base de l'héraldique, véritable esperanto visuel du Moyen Âge, et sur la manière de lire un blason, 
    Avec aussi quelques notions du vocabulaire de base pour s'initier aux termes du blason et de droit pour savoir qui peut porter des armoiries.

    arabesque_200

    Les souverains du comté de Bourgogne et de la Franche-Comté du Moyen Âge à la conquête
    le 8mars
    2008 au Centre Pierre Mendes France – Besançon, par Jean-Marie Thiébaud :
    Que savons-nous de la succession des princes qui ont possédé le comté de Bourgogne, appelé plus tard Franche-Comté ? 
    - De quelle famille est issu Otte-Guillaume, le premier des comtes de Bourgogne en 986 ? 
    - Qui était Mahaut d'Artois pour la Franche-Comté ? 
    - Qui furent ces reines de France impliquées dans le scandale de la Tour de Nesle ? 
    - Comment la Franche-Comté est-elle passée chez les Habsbourg, rois d'Espagne, après avoir appartenu à l'empereur Frédéric Barberousse, aux Capétiens et aux ducs-comtes de Bourgogne ? 
    Pour répondre à toutes ces questions, le docteur Jean-Marie Thiébaud retrace à grands traits la continuité généalogique de nos souverains depuis Otte-Guillaume, comte de Bourgogne (986), jusqu'à Louis XIV (1678), avec de nombreux portraits, à travers une histoire marquée par le rôle majeur des femmes.

    arabesque_200 

    Parmentier et l'économie rurale du département du Doubs dans le premier tiers du XXème siècle
    le 25 novembre 2005 aux Archives départementale du Doubs, par Franck Meynet.

    arabesque_200

    Forçats et galériens francs-comtois
    le 8 octobre 2004 aux Archives départementale du Doubs, par André Ferrer.

    arabesque_200

    À travers les archives notariales de Franche-Comté, XVIe-XVIIIe siècles  
    le 10 décembre 2004  aux Archives départementale du Doubs, par Paul Delsalle sur le thème des archives notariales d'Ancien Régime.

    arabesque_200

    Restauration de documents d'archives
    le 7 novembre 2003 aux Archives départementale du Doubs, par Denie Grisel et Daniel Paget,
    au cours de la visite des ateliers de restauration des Archives départementales du Doubs.

    arabesque_200

     


    ×

    Tickets

    Need help?